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Et si le foot n'est plus "l'opium du peuple..."

Le foot, a l'instar des jeux de gladiateurs a Roman Africa , a toujours ete considere comme l'activite principale qui occupe, amuse, rend accros des centaines de milliers de compatriotes et les tient bien loin de leurs soucis quotidiens... Il les tient tellement en haleine, qu'ils ne cherchent meme plus a s'impliquer dans la vie communautaire, ne s'interessent pas a la vie politique, a la situation economique...

Cette situation a perdure pendant des decennies, mais voila que ... depuis qlq temps, les choses changent... on ainsi pu observer, une population toujours aussi addicted mais bcp plus eduque avec un sens critique aguise, un contexte special marque par l'alternance au pouvoir au sein des grands clubs, un accroissement sans precedent des sommes mises en jeux, une nouvelle culture de supporter ( abonnement, Kharja, Forum internet...) et surtout surtout une une liberte de ton inhabituelle ou tout semble permis ( surtout sur mosaique fm et Hannibal TV)...

Ce mix, a fini par depasser le foot et le voila qui agite les foules au lieu de les anesthesier... le foot est de plus en plus oublie au profit d'autres maux chroniques qui ont rarement surgis avec une telle force sur la place publique, que ce soit le regionalisme, la liberte de la presse, la democratie au sein des clubs, la corruption... Ces themes sont devenus recurrents et sont en train de depasser de loin le plan sportif ....

Dans cette situation, je trouve pertinent de poser cette question : Est ce que ce changement est salue , suivi de pres , ou entrave par les authorites du milieu? Comment devons nous percevoir ce printemps de la presse sportive ? est ce le prelude a plus de liberte ? ou un exemple du chaos qui peut reigner quand on lache les renes un tant soit peu...

Commentaires

Anonyme a dit…
Alors, chaudasse, toujours au pit ?!
Tu changeras pas !
Bonne année à toi !
Ricou
Anonyme a dit…
ce qui manque le plus c'est les sociologues,leur silence ne rend pas service à la societé, toutes les questions que tu te poses , diovent faire l'objet d'études serieuses, d'observations chiffrées et de projections et au final des études prospectives, mais
les tunisiens ont appris à se passer des sociologues et de leurs éclairages, dommage

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