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Programme International d'Evaluation des Etudiants : La Tunisie classée dernière

L'éducation a toujours été la priorité de la Tunisie qui y depense plus de 20% de son budget. La participation de notre pays a l'enquête PISA depuis l'année 2000 confirme l'interet de l'Etat dans un secteur vital pour le futur de notre nation.
PISA est une enquête menée tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans dans les 30 pays membres de l’OCDE et dans de nombreux pays partenaires. Elle évalue l’acquisition de savoirs et savoir-faire essentiels à la vie quotidienne au terme de la scolarité obligatoire. Les tests portent sur la lecture, la culture mathématique et la culture scientifique et se présentent sous la forme d’un questionnaire de fond.
Ce rapport accablant montre l'état deplorable de l'education en Tunisie et met à jour les faiblesses de nos jeunes élèves. Il prouve aussi que les reformes des années 90 n'ont pas réussi à améliorer la situation et que le concept de l'école de base nécessite des réformes radicales.

Commentaires

radio Njoy a dit…
déja faudra rectfier: on ne parle pas d'étudiants mais de lycéens.
et puis je doute fort que Mr zizou a 15 ans avait une culture irréprochable. donc ce constat n'est pas si accablant.
mais si cette étude aurait été faite aupres d'étudiants dans ce cas je dirais que c'est grave.
أنيس a dit…
Derniers de la classe mais c'est pas si grave :-)))

kammel hakka 3aiech wildi
comme dirait Big Trap Boy:
أشطح و ربي معاك

ps: à mon avis y'en a qui vont se faire engueuler car ils ont pas correctement bidouillé les résultats :-)
Anonyme a dit…
bien tristes nouivelles amigo!

Ajouter à cela près de 600/1000 étudiants qui font leurs études de médecine/pharmacie/dentaire entre l'Ukraine, la Roumanie, la Russie et la Bulgarie par exp....

et qui reviennent à 1500/2000€ par mois

Alors qu'une FAC PRIVEE à 1000 DT par mois, parallelement aux facs actuelles gratuites... peuvent retenir nos enfants au pays...

Bien triste tt cela!
Monsieur-bien a dit…
Si on devait decerner un prix au meilleur titre de Post, pour attirer le lecteur, le faire venir de force sur ton blog, tu aurai certainement le premier prix...
Tu a je pense raté ta vocation cher ami, redacteur en chef d'un journal à sensations, de potins, de scandales :) ça pourrait t'aller a merveille...
Bon, revenons au sujet, aprés verification des pays de l'echantillon ( en plus de ceux de l'OCDE ) il semble tout à fait normal que la petite Tunisie soit classée derniere...Il n'y a rien d'etonnant...
Etre le dernier d'une liste des pays les plus developpés est à mon avis plus gratifiant que d'etre premier de la liste des pays sous developpés, il n'y a d'ailleurs ( je pense ) aucun pays africain ni arabe dans cette liste et donc que l'Afrique soit derriere des pays comme le Bresil, l'Uruguay, l'Indonesie n'a rien de vraiment extraordinaire.
En fait ce qu'il y a de plus extraordinaire dans toute cette affaire c'est....le titre de ton Post !!! :) :)
Anonyme a dit…
Je suis d’accord avec Monsieur-bien
La Tunisie est comparée dans cette étude à des pays développés….il faut pas oublier que nous somme du tiers monde, comme les 21 autres pays arabes….On ne doit s’étonner que notre système éducatif soit à la traîne, à l’image de notre économie, notre agriculture…et tous les autre domaines.

Une comparaison entre pays dit en « voie de développement » (juste pour « euphémiser ») aurait était plus pertinente.

C’est comme si on mettait une équipe de foot de deuxième division en champions league.

Une étude de l’ONU a montré que les doctorats préparés dans les pays arabes avaient un niveau très faible par rapport aux critères recherchés,qu’ils ont fixé lors de l’étude….sauf deux catégories : Le doctorat en langue arabe, et en étude islamique : )))

Ça veut tout dire.
أنيس a dit…
toujours les mêmes remarques

on est les meilleurs parmi les plus nuls,

premier en Afrique et dans le monde arabe,

premier parmi les pays sous-développés,

premier borgne parmi les aveugles

c'est ça que vous voulez entendre ???
incroyable !
Anonyme a dit…
comme attendu les commentaires refletent bien la place attribuée a la tunisie. c'est exactement ca nous sommes les derniers et certains sont fiers de l'etre, d'autres sont en colere et en veulent a l'auteur de leur collé leur verité a la figure, d'autres lui rapelle que lui-meme n'ai pu avoir une culture irreprochable alors que le responsable n'est pas mr zizou mais bien le systeme d'education qui lui a fournit et a tous les autres une education mediocre.

Jouer sur les mots c'est bien votre fort, on appelle ca du tnoufik chez nous. Saches qu'etudiant (1er commentaire) est celui qui etudie et non comme on te l'a appris dans un esprit obtu de la definition des mots, ceux qui etudient a l'université.

Monsieur bien est surement fier d'etre derriere la turquie, la pologne, le mexique, la hongrie, le bresil, l'indonesie, la lettonie, uruguay, la thailande, la serbie/montenegro, macao chine.

Si ca peut vous consoler encore plus et en particulier elgreco qui veut retenir certaines brebis dans le pays alors que lui il a preferé etudier a l'etranger (un peu schizophrene comme conception mais bon!) cette etude pisa est de 2003 mais dans la derniere top 3000 universities ranking pour le classement des 3000 top universités dans le monde, la tunisie n'apparait a aucun moment. (janvier 2007) Imaginez qu'aucune université tunisienne n'a pu se classer parmi les 3000 du monde! Une HONTE!
http://www.webometrics.info/top3000.asp

Ah oui, pour ceux qui n'aiment pas etre comparé a la champions league de l'ocde et pays partenaires allez voir le ranking de la tunisie au niveau de l'afrique :-) ca va surement vous remonter le moral d'etre classé apres le zimbabwe ou le sudan, le senegal, les iles de la reunion, les iles maurice, la tanzanie, la namibie....
http://www.webometrics.info/top100_continent.asp?cont=africa
[rires amers]

PS. pour ceux qui affirment qu'au moins la tunisie est la 1ere parmi les pays arabes:

1-faux, les pays arabes figurent parmi les 3000 top universités mais pas la tunisie

2-on voit que vous ne lisez meme pas les etudes faites mais vous avez biensur votre opinion erudie toute prete donc on vous explique l'etude pisa a été faite sur les pays de l'ocde + des pays partenaires. la tunisie fait partie de ces pays partenaires et est le seul pays arabe figurant sur la liste des partenaires. voici l'explication de l'absence d'autres pays arabes.

Reveillez-vous et soyez modestes peut-etre que ca vous aidera a vous ameliorer!
Anonyme a dit…
@Anis

on est loin d'être les meilleurs dans le monde arabe ni en Afrique d'ailleurs...

La vérité n'est pas toujours agréable à entendre :)
comme le dit notre proverbe..asma3 el klèm ille ibakkik ...
Téméraire a dit…
Un résultat qui ne devrait étonner personne tout en s'alliant au commentaire de "modestie quand tu me prends".

Quand on voit les programmes d'études complétement changer tous les deux trois ans, quand on voit la situation des enseignants qui s'enfoutent du niveau de leurs classes parce qu'ils n'ont pas de compte à rendre à personne et qu'on voit les parents délaisser leurs enfants sans suivi sans soutien scolaire, à quoi doit-on s'attendre?.
Anonyme a dit…
Ce sont là les ravages de la gratuité très cher. Et ce n'est pas près de s'améliorer tu peux me croire.

Tant que les profs touchent des salaires de misète et tant que les étudiants glandouillent du matin au soir en profitant de l'argent du contribuable on restera toujours en compét avec le Madagscar et Haiti.
Anonyme a dit…
pour avoir enseigné en Tunisie pendant quelques années, je confirme ce que nous rapporte Zizou, et pour juger vous même du niveau de nos étudiants et de leurs centres d'intérêts, allez faire un tour à
http://www.kafteji.com/forum/lofiversion/index.php/f10.html
Soly Z. a dit…
Le fameux rapport Pisa :-)))
J'en ai marre d'entendre le mot chaque jour ici en Allemagne qui etait mal placée il y a qques années. La Tunisie est mal placée pour les maths, ce n'est pas dû au programme en tous cas, car il est plus riche qu'ailleurs. ce que je reproche le plus au systeme tunisien, c'est la fausse pédagogie adoptée(il faut que les élèves participent plus activement aux cours, ce qui leur servira pour leur futur et les motivera plus à apprendre pour leur futur et pas pour reussir les examens et tout oublier pour la suite) et une negligence de l'anglais comme langue universelle très importante dans un contexte de mondialisation.
أنيس a dit…
@Tarek t'es à côté de la plaque

En France, Belgique, Allemagne et pays scandinaves le public coexiste avec le privé disons à 50-50

Le programme éducatif et pédagogique sont établis par les gouvernements

Le problème en Tunisie est plus dans le programme et la pédagogie qu'au fait que ce soit privé/public
Anonyme a dit…
Anis, le probleme de l'enseignement en Tunisie est qu'il est gratuit.
Anonyme a dit…
Les études primaires sont la clé de tout. Tant que l’état ne concentre pas toute son énergie à améliorer la base, le problème sera toujours posé.
Nous devons axer nos efforts sur trois grande lignes : Les matières scientifiques, les langues et la culture générale.
Bien sur, la culture générale n’est pas une matière. On ne peut obtenir de diplômes en culture générale. Nous devons la forger et de longues années sont nécessaires.

Combien de livres le tunisien lit chaque année ? Le chiffre doit probablement être très en deçà de ce qu’il doit l’être. Ce qui est certain, c’est qu’il est loin de celui de nos voisins, de l'autre coté de la méditerranée.
La médiocrité légendaire dont l’anonyme à fait écho, des sites comme Kafteji, etc… est un fait. Les sujets évoqués la plupart du temps rivalisent en stupidité(pour ou contre le fait de le "faire" en voiture, meilleurs sms envoyé aux profs de la fac….)

Je trouve que nous ne faisons pas assez pour améliorer le niveau de culture générale.
Quand je vois le nombre de Stands, lors de la dernière foire du livre à Tunis, consacrés aux livres de religions, qui s’arrachent comme des petits pains, je me dis que nous ne sommes vraiment pas sortis de l’étable.
Des livres qui parlent bien sur du châtiment de l’enfer, où des serpents à 9 têtes et des géants Rebutants« les monkir wa nakir », téléguidés par allah himself se feront plaisir de casser les musulmans laxistes.

C’est ça la culture ??

Et qu’en même temps, les grandes maisons d’éditions Françaises(Plon,Flammarion…) étaient presque désertes.

Dans le monde arabe, le livre qui a trouvé un large succès est celui de l’excellent négationniste,Thierry Messon. Un livre où il explique, preuves à l’appuie que le 11 septembre n’est qu’un coup monté par les Américains. Les arabes sont rassurés(Nous ne sommes pas les méchants de la fable) et le Thierry Messon, s’est irrité les mains à force de les frotter. C’est ce qu’on appelle se faire avoir comme des canards.

C'est devenu le livre de chevet d'un bon nombre de citoyens arabes, avec les protocoles des sages de sion. Le Nec plus ultra de la culture.

En attendant l'été, où l’on dansera sur d’autres « bous el wawa... »

@Tarek

Il est vrai que le privé(Je citerai l’école Jeanne d’Arc, ou les missions) arrivent à atteindre des niveaux supérieurs . Ceux qui accèdent aux lycées pilotes et donc aux grandes écoles Françaises plus tard ,ont pour la plupart été scolarisés dans ce genre d’écoles primaires. Je suis d’accord sur le principe que le privé= qualité.

Mais le problème est que la majorité écrasante des tunisiens ne pourra jamais s’offrir ce genre d’écoles. Le principe de l’école publique est de permettre à tout le monde de s’instruire. D’autres considérations entrent en jeux, comme la volonté de la Tunisie de diminuer le taux d’analphabétisation,etc…
Anonyme a dit…
Amilcar je ne parle pas de Jeanne d'Arc ni de l’enseignement primaire ou secondaire. D’ailleurs il y avait un seul élève de ma classe issu de ces écoles au pilote Ariana, les autres venaient de l'intérieur du pays et/ou étaient issus comme moi de l’école publique tunisienne.

Je parle de l'enseignement universitaire. La formule actuelle de l'enseignement universitaire qui consiste a fournir un enseignement gratuit qui profite a 15% des gens doit être abrogée.
أنيس a dit…
Tarek & amilcar

Vous faîtes une fausse analyse en pensant que parceque c'est payant les élèves sont mieux instruits

En fait quels sont les parents qui peuvent se permettre de payer une école privée ? ce sont des classes ayant un niveau socio-économique plus élevé que la moyenne.

Et ceci concerne (en général) les parents ayant des professions libérales ou autres ayant un certain niveau culturel (ou ayant fait des études plus longues par rapport aux autres) ceci à première vue.

Donc le niveau meilleur des élèves des écoles privées n'est pas du au fait qu'ils payent mais plutot à l'appartenance à une classe plus éduquée de la population (c'est de la reproduction sociale)

Maintenant la politique d'un gouvernement comme celui tunisien devrait être une éducation correcte
au maximum de la population (il en va du développement futur du pays)

Or la grande majorité de la population tunisienne ne peut pas se permettre de payer une école privée et de toute façon cela n'améliorerait pas significativement le niveau (à moins d'avoir une influence forte de la classe mieux éduquée sur les autres classes)

Ce qu'il faudrait surtout faire c'est revoir de fond en comble les programmes et les pédagogies, ceci en comparant avec des autres pays (de l'OCDE par ex) mais surtout en finançant mieux les écoles (technologies, livres), les bibliothèques et en formant mieux les professeurs et finalement en adoptant une seule langue de base l'arabe avec obligatoirement 2 langues supplémentaires: l'anglais et le français

Je ne comprend pas qu'est-ce qu'ils
attendent pour virer le ministre de l'éducation vu les résultats PISA ??
Anonyme a dit…
Ce problème à déjà été évoqué chez tarek dans le post du 21/02/07 "education gratuite et injustice sociale" et cela n'a rien à voir avec le système éducatif . C'est beaucoup plus grave que ça et cela mérite que vous vous y intéressiez de manière approfondie, en tout cas c'est mon plus gros souci et cela ne date pas d'aujourd'hui .
Cela fait des années que je me casse la tête sur ce problème .
J'ai tout évoqué, j'ai fait quelques comparaisons avec d'autres pays, d'autres races .J'ai observé et comparé l'attitude d'un algérien et d'un indien face à un problème simple et me suis interessé à la solution adoptée par l'un et par l'autre . J'ai eu aussi l'occasion d'observer la capacité de résolution d'un problème de la vie courante par une personne de l'afrique subsaharienne . Bien évidemment ces observations je les ai faites sur plus large panel d'individus de races différentes . J'ai pensé à un problème de latitude, à un problème de génetique , aux brimades subies par le tunisien et à l'auto-censure qu'il s'impose .
Même si ce rapport s'intéresse aux élèves de 15 ans, cette lacune comme je l'ai évoqué chez tarek, ce retrouve chez nos ingénieurs diplômés . Le résultat de cet handicap se retrouve dans le faible nombre de brevet déposé par nos ingénieurs . Nous n'avons pas la capacité d'analyse des citoyens de certains pays auquel on nous compare et la particularité de ces pays, c'est qu'il sont tous situés au nord de notre latitude . Bien évidemment il y a quelques exceptions qui nous permettent d'éspérer que la cause pourrait se situer dans cette espèce d'auto-bridage dans lequel s'enferme le tunisien ou l'arabe en géneral par peur . Je me demande si ce n'est pas cela qui limite notre capacité d'analyse puisque le cerveau est quelques parts en permanence obligé dans chaque réflexion d'en tenir compte et de se freiner . Pour une bonne comparaison il faudra peut-être s'intéresser au cas des chinois, des nord coréens et des citoyens des autres pays vivants avec une liberté restreinte .
Je précise qu'il y a des autodidactes qui ont des capacités de refléxion et de gestion d'un problème beaucoup plus évoluées que nos ingénieurs mais qui ne l'expriment que dans des situations pas très valorisantes .
comme je l'ai dit sur le post "education gratuite et injustice sociale", il faut stimuler la créativité de nos ingénieurs et susciter des vocations parmi nos jeunes, c'est cela qui va les pousser à la curiosité et vers l'acquisition de certains savoir plus par vocation que par simple nécessité économique comme c'est le cas aujourd'hui .
Anonyme a dit…
L'enseignement gratuit existe dans plusieurs pays de l'ocde, cela n'empeche pas leurs bons resultats.

Tarek tu veux rendre l'enseignement payant (privé) parce que tu es issu d'une famille aisée capable de te payer tes etudes! et les autres? tu veux que votre elite soit eduquée et le reste peut continuer dans l'analphabetisme. Si c'est ca ta conception de developpement du pays, non merci.

Tu viens ensuite nous expliquer que le payant doit s'appliquer aus universités, sachant que l'etude porte sur les 15-16 ans, je me demande ou sont les ados dans les universités.
Encore un qui parle sans lire les etudes!

La faiblesse de l'enseignement est une faiblesse a la base et si elle existe aussi au niveau universitaire, ce n'est pas parce que c'est gratuit mais bien parce que la faiblesse est trainée tout au long du cycle d'education.

Autre chose pour finir avec les universités et qui ne sont pas le sujet de pisa. Tant qu'il y aura des enseignants qui auront des consignes pour faire reussir qu'un faible quota parce que le marché de l'emploi ne supporterait pas de grands nombre de nouveaux diplomés, nii la polique ne voudra se confronter a un taux de chomage mirobolant, tant que les enseignants poseront des examens rebutatifs et non sujet a tester les connaissances et capacités données pendant l'année, tant que les universités ne se seront pas mis a jour en termes de contenu de l'enseigné, de supports techniques mediatiques.....il y aura ces faibles pourcentages de reussite.

Sinon franchement Amilcar, ton discours sur l'islam et la terreur, je ne vois pas du tout ce que ca vient faire ici. Apparemment tout est circonstance pour parler en mal de l'islam, des musulmans (jatek 3afssa yekhi ma chadditech rou7ek)
1-dis toi bien que ce qui achetent les livres dont tu parles ne sont pas les ados!
2-la crise de l'enseignement en tunisie ne date pas de la derniere foire du livre, ni de 2001! Elle est le resultat de decennie d'inaction, d'inconscience et peut-etre meme d'une politique voulue en plus haut lieu. des citoyens instruits sont exigeants ;-)

Il faudrait peut-etre faire des etudes suite a ces rapports mais tant que la mentalité du tunisien restera inchangée (meme instruit il garde une mentalité "zebla"), tant que les parents tunisiens penseront qu'ils suffit de procreer sans eduquer, laisser grandir, tant qu'il n'y aura pas une volonté d'eduquer des personnes a etre independantes, a avoir un esprit critique et analytique, tant que les enseignants ne seront pas mieux recrutés, mieux preparés a leur tache, tant qu'il n'y aura dans ce foutu pays aucune perspective, aucune bouffée d'espoir (une personne sans perspectives ne sera jamais ambitieuse, ne voudra jamais atteindre les meilleurs resultats), tant que les gens ne seront pas recrutés pour leur qualifications mais pour leur connaissance, l'enfant et l'ado ne feront jamais la relation de finalité entre leur enseignement et leur avenir, leur travail, leur statut et non l'echeance de l'examen.
Anonyme a dit…
Comment ne pas y voir une honte ! Mais les commentaires d'autosatisfaction m'interpellent.

Dans cette situation tout le monde est fautif :
* D'abord la corrélation entre le niveau de vie et le niveau d'éducation est très important (voir le cas de la riche Finlande)
* Le niveau culturel de la population (alphabétisme, ouverture d'esprit, culture scientifique, pénétration des livres dans les foyers, de l'informatique, ...) conditionne dès le premier âge l'éveil de l'enfant. Quand la mère ne regarde que des feuilletons banals et star-academy et quand le père ne suit que le foot et des news partisanes et fades, comment espérez-vous que l'enfant acquière de l'intelligence. Visitez les rayons des jeux dans les grand-magasins, vous comprenez tout (banalité générale des articles et rayons vides pour indifférence générale)
* Le niveau de l'école. Parlons du niveau des instituteurs ! Regardons-nous dans des miroirs ! Cherche un instituteur de ton entourage, de la nouvelle génération (c'est généralement des institutrices), approchez-les et jasez un peu avec eux, regardez leur niveau en français par exemple (il sont censé en dispenser des cours), scrutez leur idéaux, leur passions, leur lectures, ... Vous vous rendez compte que ce sont des énergumènes comme les autres, des salariés de l'état, mères et pères de famille, avec simple bac en poche et qui sont pleins de défauts, qui ont pleins de préoccupations matérielles, qui manquent de profondeur culturel, qui sont en manque d'idéaux (l'instituteur prophète a vécu !). Leurs élèves sont chosifiés exactement comme les patients des médecins. Je ne généralise pas, c’est purement statistique comme l’étude d’ailleurs. Je laisse aux professionnels et chercheurs le soin d’y creuser.
* Les moyens de l'école : la pauvreté n'est pas une honte mais elle est réelle et tangible. Tout en restant relatif.
* L'instabilité : les programmes changent tout le temps, le système aussi. Les expériences et les évaluations se succèdent encore. Pour quand la maturité ?
* L'extrascolaire : que font nos élèves en dehors des murs de l'école ? Comment meublent-ils leur temps ? Que regardent-ils ?

Je résume en disant qu'on ne peut pas espérer aujourd'hui être dans le haut du tableau (il faut encore des générations), mais nous aimerions bien lorgner des places d'honneur, qui récompensent les efforts de plusieurs femmes et hommes de valeur de bonne foi. Il ne faut jamais banaliser les résultats et dire que c'est normal. C'est anormal de chez anormal.
Espérons au moins voir dans les années à venir une amélioration.

Le rapport n'a pas abordé le stade de la fac. Là encore il faut s'attendre à une élargissement du fossé car notre fac est minée par le laxisme, l'autosuffisance, la massification au détriment de la qualité, ...
أنيس a dit…
Pour un peu plus constructif

- je crois que c'est aux parents de se bouger et d'aller parler aux instituteurs/profs au lieu de payer bêtement des cours particuliers
C'est aux parents de se réunir avec les directeurs des écoles pour voir ce qui ne va pas afin d'essayer d'améliorer les choses

- il serait intéressant sur base du rapport PISA de voir les points à changer/améliorer/revoir et je ne pense pas qu'il s'agit de moyens financiers tout court mais de moyens bien placés
en attendant أشطح و ربي معاك
Anonyme a dit…
@modestie etc.

Si tu crois que le problème de l'enseignemnt universitaire est séparable de l'enseignment secondaire et primaire c'est que tu ne sais pas encore lire un rapport sur le développement (je te rends ton reproche donc). Dans la vie il y a ce qu'on appelle un cycle, et tout ce qui touche l'université touchera inévitablement l'école. Pourquoi? parce que les enseignants du primaire et du secondaire, les proviseurs, et les parents constituent les produits finis du système universitaire. D'ailleurs tu remarquera que les problèmes relatifs à l'école tunisienne ont surgi bien après ceux de l'université.

7assilou. Vous pourrez débattre 9add ma t7ebbou, le problème restera est la gratuité. La gratuité crée la pauvreté, l'inefficience et l'injustice sociale.
أنيس a dit…
Tarek en mode mini-dictateur :-)))
Anonyme a dit…
Anis lé wallahi mouch 7keyet dictature mais je constate qu'on tourne autours du pot dans ce genre de débats et ça me frustre de voir que les gens ne se rendent pas compte du désastre que l'enseignement gratuit a engendré dans notre pays. Des étudiants blasés, des profs mal payés, une infrastructure salubre, des dilpômes distribués comme des petits pains.

J'étais dans une conférence la semaine dernière à Cardiff. J'ai fait la connaissance d'un français qui est en doctorat à Paris. Il se plaignait d'avoir vu son directeur de thèse 4 fois en une année. Je vois le mien toutes les semaines et j'ai droit à un encadrement de qualité. En contrepartie je fournis un effort double parce que je sais que je ne peux pas me permettre d'échouer.

Malheureusemnt nous avons hérité le système français fi tounes et on continue à croire qu'en créant une ISET fi koll 7ouma et en mettant les gens dans des cases vertes et roses on va ranimer un système défaillant. Eh bien non. Ca ne marche pas et ca ne marchera jamais.
Anonyme a dit…
@ Tarek
tu dis: Si tu crois que le problème de l'enseignemnt universitaire est séparable de l'enseignment secondaire et primaire c'est que tu ne sais pas encore lire un rapport sur le développement (je te rends ton reproche donc).

je t'ai deja repondu, je ne vois pas ce que je pourrais ajouter, quitte a me repeter:
quote: La faiblesse de l'enseignement est une faiblesse a la base et si elle existe aussi au niveau universitaire, ce n'est pas parce que c'est gratuit mais bien parce que la faiblesse est trainée tout au long du cycle d'education.

voila tu veux t'amuser au jeu de l'oeuf et de la poule, qui etait la le 1er? :-)

Bon pour moi l'ecole (college, lycee) precedera toujours l'université. Si les instituteurs et enseignants en general sont mauvais, ce n'est pas du a leur cycle universitaire meme gratuit mais bien a des lacunes trainees depuis leur tout jeune enseignement!

Si tu nous parles de cardiff, je sais qu'une grande communauté de pakistanais hautement qualifiés existe la-bas. Demandes aux etudiants en phd ayant fait leurs etudes au pakistan, s'ils payaient pour leur etudes ou pas?

Aujourd'hui les ingenieurs IT indiens sont demandés dans le monde entier, payent-ils pour leurs etudes?

Il est clair qu'un nanti comme toi nous tienne ce discours. tu ne parlerais pas comme ca si tu etait de l'autre coté du mirroir!
Ton enseignement elitiste nous n'en voulons pas dans un pays qui souffre encore d'anaphabetisme, de pauvreté et d'une faiblesse de culture. Tant que les riches ne seront pas la majorité dans ce pays, ton analyse n'a aucune connection avec la realité.

Les problemes universitaires dont tu parles sont le resultat d'une politique d'orientation (au bac)incomprehensible, d'un manque de moyens alloués par l'etat a l'enseignement, un manque de perspectives, une mentalité tunisienne zebla qui veut que toute sa jeunesse aille a l'université pour etre bien vu et qui denigre les cursus de formations professionels. Du coup tu as des universités surremplies (alors qu'elles sont deja peu nombreuses) et un manque incroyable de main d'oeuvre qualifiée. Ou sont les bouchers, les plombiers, les vendeurs, les aides-medecins et autre personnel para-medical, les fleuristes, les techniciens en tout genre, les mecaniciens, les cuisiniers, aides-cuisiniers, electriciens...qualifiés???? tout est mediocre, un culte et une culture de la mediocrité. Voila ce que veulent les tunisiens.

Sinon s'il te plait explique-moi ta phrase:
la gratuité crée la pauvreté
la gratuité crée l'injustice sociale.
أنيس a dit…
je comprend en quelque sorte la logique de Tarek

Par analogie c'est comme si l'eau était gratuite et l'on verrait un gaspillage énorme de cette ressource

En fait non, le problème est qu'il faut comparer ce qui est comparable:

Le coût de l'école n'est pas nul: fournitures, cours du soir, transport, nourriture, médecin, assurances, vêtements...
si tu compare cela au salaire moyen tunisien tu verrais que c'est énorme (transposé au salaire d'un pays développé)

Rajouter des frais supplémentaires ne va pas du tout garantir la qualité de l'enseignement !

En Allemagne l'enseignement est gratuit, et pourtant c'est l'un des meilleurs systèmes au monde tu ne peux pas contester cela !

Dans un pays qui doit garantir une éducation pour tous les moins de 16 ans il est inenvisageable d'exclure la majorité en imposant des frais supplémentaires aux parents

Ce qu'il faut faire c'est simple (tonton jacob mode):
tu prends un bouquin de la mission et un bouquin du ministère et tu compares et tu traduit
Anonyme a dit…
Pourquoi tu ne vas pas jusqu'au bout modestie puisque tu as évoqué le cas des pakistanais ? Pourquoi tu ne parles pas de la prédisposition qu'ont les indiens ou pakistanais pour certaines matières et une capacité de raisonnement que nous n'avons pas .
Beaucoup de tunisiens et d'arabes arrivent à l'x et dans certaines grandes écoles grâce à la prédisposition qu'ont les arabes pour les maths, mais ça ne fera pas d'eux des génies pour autant . Il manquera toujours la touche finale, l'éclair de génie qui permet de pondre des idées .
Au contraire, on retrouvera chez le français qui lui est réputé pour le système D comme demmerdes ou débrouillardise et pour l'expression "impossible n'est pas français "qui fait qu'il se cassera la tête pour solutionner un problème, améliorer un processus de fabrication et cela en faisant appel à ses acquis scolaires et expérimentaux et à son sens de l'observation.
Le résultat de cette lacune que l'on traine en permanence avec nous, se retrouve dans notre industrie ou l'on constate que nous sommes incapable de concevoir de A à Z, un produit innovant . Nous ne sommes capable que de répondre à des donneurs d'ordres (sous-traitance).Si maintenant vous continuez à chercher la solution dans le système éducatif en espérant un miracle,alors que le système à déjà formé des ingénieurs par le passé sans pour autant créer le déclic. Je dis que vous vous trompez comme ceux qui au lendemain de l'indépendance ont cru en déshabillant le pays de sa religion qu'ils réussiraient à inverser la tendance du recul qui s'est amorcé depuis des siècles .
Il faut stimuler la créativité de nos jeunes quitte à ce que vous utilisiez l'école en créant des activités parralèles à l'enseignement . Ces activités seraient considérée comme des activités d'éveil à la curiosité .Il faut susciter l'intérêt du jeune et de ce fait accroitre sa motivation.Il y a encore d'autres solutions qui permettront de pallier à nos difficultés, sinon on va rester au niveau 1 de la résolution des problèmes et pour longtemps .
أنيس a dit…
ya arab

quand tu parle de prédisposition tu prend des cas particuliers que tu généralise

Et si tu dis que nous n'avons pas ces prédispositions cela voudra dire qu'il est inutile de changer quoi que ce soit puisque nous ne sommes pas "prédisposés" à construire une bonne éducation pour les générations futures

Je ne pense pas que ce soit la fatalité: si ont est conscient de certaines lacunes (via PISA, via des comparaisons avec les pays développés) on est CAPABLES d'améliorer le système

Et ceci commence par l'école primaire, le lycée etc...
On doit juste retrousser nos manches et travailler !

Il s'agit d'environnement: pourquoi les tunisiens mis dans un environnement particulier (universités étrangères) réussissent-ils si brillamment ??
Anonyme a dit…
Si tu regardes le rapport tu verras qu'il y a toujours des exceptions mais le but du rapport c'est de souligner la tendance génerale dans chaque pays .
Si par contre tu parles d'un environnement mal adapté, je suis d'accord qu'il faille l'améliorer pour stimuler la créativité . Mais on en revient toujours a la question de départ et ce n'est pas le système éducatif qui est fautif dans ce cas et c'est ce que je cherche à vous faire comprendre .
Maintenant quand tu parles d'élèves brillants, il est vrai qu'il y a des exceptions, mais il ne faut pas s'attacher au fait qu'un élève qui collectionne les diplômes soit classé parmi les créatifs .
Concernant le fatalisme, en sachant que l'on a pas tout essayé, il y a encore de l'espoir .

Ce qu'il faut c'est déceler les gens à potentiels créatifs et les pousser le plus loin possible . Comme je l'ai dit il y en a et il finissent dans un garage ou dans une menuiserie alors que d'autres que tu classes parmi les élèves brillants cumulent les diplômes mais sans vouloir vexer personne, je les considère comme inefficace(j'ai cherché le mot le moins blessant) .

Si tu me dis que l'on forme des ingénieurs et que ces tunisiens se retrouvent employés à la nasa ou ariane espace ou ailleurs et que dans une équipe confontés à des défis, ces ingénieurs apportent des solutions parce que leur environnement les stimule . je te dirais que ce sont effectivements des cas interessants . C'est justement cela qu'il nous faut en tunisie, un environnement stimulant et des défis à relever .
Un environnement stimulant, cela veut dire des projets stimulants .
Quand tu regardes le tgv qui foncent à 582 km/h sur rail, tu te dis qu'il y des défis qui ont été relevés. Quand tu vois que dans le public tous les classes d'âges sont représentés et tous ont les yeux écarquillés devant la prouesse . Tu te dis cela va susciter des vocations parce qu'il y un motif de fierté chez les jeunes de ce pays .

On en demande pas tant, mais au moins que l'on puisse donner des défis à nos ingénieurs pour qu'il montrent leur talent et qu'ils ne se contentent pas d'appliquer des formules pour des cas de routines .C'est dans ces moments là que tu vois la différence entre ceux qui ont les bonnes places dans le classement pisa et ceux qui sont derrières .
Là effectivement il y a une affaire de prédisposition, mais en récupérant le maximum de talent dès le départ et en ne les perdants pas en cours de route, on peut augmenter nos chances et pallier l'handicap .
Après quand on aura bien cerné le problème et compris d'ou nous vient cette handicap, on pourra y remédier . Il se peut comme tu dis que dans un environnement sain, il s'estompe de lui-même .Reste à définir c'est quoi qu'un environnement sain, si on nous le permet . Rien que le fait de se mettre un frein dans la liberté de parole constitue un handicap comme je l'ai souligé dans mon premier commentaire .
S'il n'y a pas d'amélioration de ce côté là, il n'y aura rien de nouveau en matière de classement .
Anonyme a dit…
@arab
Ce qu'il faut c'est déceler les gens à potentiels créatifs et les pousser le plus loin possible

Pour une fois, je suis d’accord avec toi. L’esprit créatif doit être chatouillé dès l’enfance. Rendre les cours plus attrayants doit être l’objectif principal des maîtres d’écoles. Encourager les activités parascolaires, créer des clubs de maths, d’informatique, de musique…finira par porter ses fruits à moyen et long terme.

Contrairement à ce que peut penser certains, le métier de maître d’école est très difficile. Ca exige une réelle implication de leur part, et ceux qui l’exercent doivent aimer ce qu’ils font.

Il faut avouer que Les salaires de misères qu’ils ont, les classes surchargées, le peu de moyens dont ils disposent,etc.….finit par les déchanter.

Avant de discuter du niveau du secondaire et du supérieur, nous devons chercher plutôt à comprendre pourquoi les élèves arrivent au secondaire avec des lacunes énormes au niveau des langues et des maths et des sciences en général. Une non-prise en charge de ces lacunes au primaire, créera ce qu’on appelle l’effet boule de neige. Nous ne devons pas nous étonner que nos universités sont médiocres, aussi bien au niveau des étudiants qu’au niveau des profs eux mêmes.

Pour Les études d’ingénieurs que tu as cité, je suis bien placé pour en parler. Après deux années de prépas(après le recul je me demande à quoi m’ont servis ces deux années de galère) je me suis rendu à la triste réalité, en consultant tous mes profs, qu'il n’y avait vraiment pas d’espoir à tunis et que le mieu c’était de filer. Je ne comptais vraiment pas me sacrifier pour un système pourris.

Je reviendrai sur ça bientôt pour en parler avec plus de détails.
أنيس a dit…
arab, amilcar

je crois qu'on ne parle pas de la même chose: lorsque vous dites déceler les talents et stimuler leur créativité vous vous placez dans un contexte "élitiste"

Je m'explique: vu le manque de moyens de l'école tunisienne, on a jugé nécessaire de créer des écoles pilotes où la crème des élèves y vont (à cause de leur potentiel) et où le reste fréquente les autres écoles avec moins de moyens

C'est une vision élitiste malsaine car elle ne donne pas une chance égale à tout un chacun, résultat: pleins de cadres sup au chômage et un manque flagrant de cadres moyens et de techniciens compétents

Corolaire: il est difficile de trouver un electricien, plombier, restaurateur, hotelier, artisan bref un prestateur de service correct !
Anonyme a dit…
I really enjoyed the multitude of views and I think that's very promising. I wish people who are overseeing the plight of our education system can engage in a similar debate.

Privatization of schools is no answer to the problem that our educational system faces. Adopting such a solution proves how incapable we are of thinking up a more accommodating answer to our problems and how typical of us to just copy other systems without any understanding. Copying other systems with no much thought is what led us to this sad state of affair in the first place.

(By the way the Tunisian system is not completely free for only children of well off people can afford the tutoring in all subjects, which ensures their success.)

One has to understand what are private schools and how they operate before preaching privatization. First, private schools admit only bright students that would succeed anyway. The private schools take credit for the quality of students it produces when in reality the credit is to their admission office that recruited the best of the best. Second, private schools work on making sure that their students are placed in good companies. Placing their students in key positions creates a loyalty that function like that of the ktef system in our country. Graduates of their schools will have first consideration when hiring. This loyalty creates jobs for the private school graduate, and strengthens the school’s reputation as the maker of competent people. This is how private schools operate.

Privatization of schools is not the answer to our educational system. Look at the privatized health system do you have any study that shows that private institutions perform better than public institutions? I doubt it, for the same incompetent doctors work in both places.
Anonyme a dit…
"L’esprit créatif doit être chatouillé dès l’enfance. Rendre les cours plus attrayants doit être l’objectif principal des maîtres d’écoles. Encourager les activités parascolaires, créer des clubs de maths, d’informatique, de musique…finira par porter ses fruits à moyen et long terme"

Oui mais il faut encore plus que cela pour désintéresser les jeunes du métier qui les attire le plus qui est : pilier de café .
C'est surtout dans les activités parascolaires comme tu dis et les activités extra . Parce que le flux d'images et d'informations leur parvenant des situations vécues actuellement ne suffit pas à faire d'eux des gens capables de solutionner des problèmes du niveau 2 et 3 . Ce sont les diverses situations rencontrées par le jeune qui vont constituer l'acquis expérimentale qui vient compléter l'acquis scolaire et c'est ce qui fera qu'il sera capable d'analyser et de solutionner un problème qui necessite plus que l'acquis scolaire . Connaitre son cours et ses formules par coeur ne suffit pas, même si cela fait des résultats scolaires très correctes sur le papier .
Pour comprendre le problème de l'élève tunisien, il faut se mettre a sa place et imaginer le flux d'informations quotidiennes(images,paroles,lecture,cours etc) qu'il reçoit et qu'il stocke machinalement pour ensuite puiser dedans pour les utiliser .
Quand vous avez compris cela, vous avez tout compris . C'est sur ce facteur là qu'il faut influer et pas se concentrer uniquement sur la
manière de dispenser les cours, en sachant que ce n'est qu'une partie des informations qu'il reçoit .
Tant que le flux d'informations reçues par le tunisien sera médiocre, l'élève restera médiocre au regard du rapport pisa même si ses résultats scolaires sont satisfaisants .
Malheureusement le gros problème chez nous,c'est qu'il n'y a pas beaucoup de gens capables d'identifier les causes d'un échec et d'y remédier .
Ils se sont précipités pour inscrire le pays dans un programme comme pisa en espérant améliorer la situation de nos élèves mais ne sont pas capables d'en tirer les conclusions .
Anonyme a dit…
ça date de 2004 cette enquête !
Anonyme a dit…
il y a un côté que personne n'a évoqué, le côté relation familiale tunisienne, l'enfant tunisien ne prend pas de décision dans sa famille, tout est décidé pour lui, dans les moindres détails.
On peut avoir une tres bonne note en mathématique mais être incapable de l'appliquer à la vie courante ou de résoudre un petit problème quotidien.
l'étude est axée sur la résolution de problèmes et non sur un examen sur un cours préparé.

d'autre part, je me souviens qu'au lycée on avait des club tres interessants, informatiques, electronique.. aux maison des jeunes aussi y avait des club jeunes sciences, des club photos.... des activités qui permettent d'ouvrir les esprits. les passe-temps de nos jeunes sont devenus télé-foot-sexe
Anonyme a dit…
il y a un côté que personne n'a évoqué, le côté relation familiale tunisienne, l'enfant tunisien ne prend pas de décision dans sa famille, tout est décidé pour lui, dans les moindres détails.
On peut avoir une tres bonne note en mathématique mais être incapable de l'appliquer à la vie courante ou de résoudre un petit problème quotidien.
l'étude est axée sur la résolution de problèmes et non sur un examen sur un cours préparé.

d'autre part, je me souviens qu'au lycée on avait des club tres interessants, informatiques, electronique.. aux maison des jeunes aussi y avait des club jeunes sciences, des club photos.... des activités qui permettent d'ouvrir les esprits. les passe-temps de nos jeunes sont devenus télé-foot-sexe
Anonyme a dit…
télé-foot-sexe ?
mnin jee le sexe ?
Ti el bledd el kollha sahara :-)
Anonyme a dit…
Il est certain que lorsqu'on veut se mesurer à la médiocrité on ne pourra jamais trouver meilleur que soi.

Quand on parle de notre école et de notre système d'éducation on veut bien entendre par la une expérience phare de 50 ans qu'on présente en modèle dans le monde et comme le meilleur succès de notre politique de développement.

Le problème dans notre classement dans cette étude comparative n'est pas la dernière place que nous occupons mais le résultat qui fait qu'on est à plus de 75% à ne pas atteindre le niveau 1.

Suivant la logique de certains commentaires notre équipe de foot ne doit jouer qu'avec des équipes de pays sous développés. Je ne pense pas qu'on ira loin avec cette logique et c'est pourquoi on a des élèves qui terminent leur école de base alors qu'ils n'ont pas encore appris à écrire leur noms correctement.. Certains diront que j'exagère.. tant pis si ça peut les réconforter.

Merci Zizou d'avoir attiré l'attention sur ce suje
Anonyme a dit…
les résultats de PISA sonty salutaires pour nous . Ca nous permet de voir les problèmes en face . Je tiens à dire que l'enseignement privé pas plus que les lycées pilotes ne constituent la solutiobn.Ces deux institutions n'ont rien apporté en matière d'enseignement,elles ne font qu'accabler de travail les élèves et demander de l'argent aux parents (s'agissant des écoles privées). Dès qu'un élève ne rentre pas dans le moule on le jette soi disant pour préserver le niveau . L'avenir c'est l'école publique . Parmi les écoles publiques il y en a qui sont très bonnes(au primaire) avec un bon chef d'établissement et de bons enseignants. D'ailleurs il y en a qui sont réputées surtout dans les grandes villes Sousse,Tunis et Sfax; les élèves qui en sont issus émergent du lot. Les autres écoles ,celles où on applique à la lettre et parfois de façon absurde les programmes et où se trouvent des enseignants ignares et peu scrupuleux nous donnent des élèves analphabètes et cassés . Ceux-là leur avenir est joué d'avance . Ne parlons pas de ceux qui tant bien que mal parviennent à la fac sans même savoir lire correctement .
Entre-temps on dépense des sommes folles dans des organismes censés former des enseignants de plus en plus médiocres .
Pour casser le cercle vicieux il faudra évaluer les enseignants et les responsabiliser . Est -il possible que la promotion soit liée au jeu de l'ancienneté au secondaire par exemple et qu'on ne demande aucun travail à publier à l'enseignant? Est-il possible que les initiatives réussies ne soient pas valorisées ,reconnues? Les enseignants qui désirent aller plus loin doivent savoir que dans ce système il est urgent d'attendre .
Ajoutons à ces travers la semaine bloquée qui bloque si bien l'apprentissage,l'absence de salles d'études et de politique en faveur de la lecture ,l'absence de civisme (pas de sentiment d'appartenance à l'institution éducative pas d'équipes sportives pas de fête de fin d'années ) et les cours particuliers . A se demander comment certains peuvent encore réussir .
Anonyme a dit…
Hi :)

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