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Fete de fin d'annee

Je parlait l'autre jour avec Mme Eid (la femme agee qui fut mon ex proprio et avec qui je garde de tres bon rapports) d'un de ses amis d'enfance qui a reussit dans la vie : " Y est tres bien, il est dipolme de ... il a bien bosse, s'est marie a X qui a tel diplome, a eduque ses enfants dans de grandes institutions et il est membre de clubs de charite".

En Tunisie ( et je ne generalise pas !) dans une discussion du meme genre mes connaissances me diront: " Y est tres bien, il s'est marie a X fille de tel, il a sa propre maison, il a une voiture ... et voyage tres souvent...".
J'ai apprecie dans les propos de Mme Eid, la reference aux etudes comme facteur de reussite surtout elle qui va sur ses 80 ans.

Au Liban, 70% de l'education est aux mains des prives. Que ce soit au niveau primaire ou universitaires, les gens preferent investir leurs argent dans l'education de leurs enfants en priorite. on peut certes blamer la guerre et autres turbulances qui ont fait que le prive a pris le dessus sur le public. Au dela de cet aspect public ou prive c'est toute l'approche de l'education que je voudrais saluer. Ici et plus qu'ailleurs l'education est considere comme une richesse, elle necessite un investissement, des sacrifices et elle a une valeur que tout le monde respecte.

Il n'a qu'a aller visiter les differentes ceremonies de fin d'annes dans les fac et universites qu'elle soit prives ou publiques. Toutes les familles sont la ! sur leurs 31 et content d'y etre. Les professeurs et tout le personnel administratif est egalement presents.Il ya un esprit de cohesion qui regne. Un esprit d'appartenance qui se cree. Un lien qui ne disparaitra pas de sitot.

Quand je me rappelle des conditions dans lesquelles les etudiants en Tunisie finissent leurs etudes ( sans fastes ni celebrations ni meme simple felicitations). Quand je me rappelle les longues heures ( parfois jours) d'attentes pour la promulgations des resultats. Je me dis qu'il ya des choses a changer. Un nouvel etat d'esprit a faire naitre.

Commentaires

Naddo_O a dit…
mise à part une certaine tranche de la population qui se distingue un peu du reste et quelques établissements qui gardent encore le niveau:
en Tunisie, l'éducation tout le monde s'en fout plus ou moins. les diplômes ne sont pour eux qu'un bout de papier qui perd sa valeur chaque année. les facultés les plus fréquentées ressemblent plus à un zoo qu'à des établissements pour humains en quête de savoir. tout le monde est démotivé, élèves comme neseignants, tout le monde passe l'épreuve de l'éducation comme un fardeau qu'il faut porter sans plus. aucune soif de connaissance, aucun désir de réussir brillamment et à augmenter ses capacités intellectuelles et son ouverture. Les gens n'ont plus aucun intérêt pour la culture et aucune curiosité. Comment veux-tu que l'éducation soit considérée comme une richesse dans un monde pareil ?
en parlant du type qui s'est marié avec X qui a tel diplome: en tunisie, il y a encore bcp de personnes qui choisissent plutôt une femme sans diplomes primo pour continuer d'exercer sa supériorité sur elle, et secondo pour qu'elle reste bien tranquillement à la maison pour élever la marmaille. Bien entendu là aussi je ne parle pas de "TOUT" le monde, mais c'est un phénomène qui est loin d'avoir disparu. Il y a encore trois ans, on me racontait que dnas une école d'ingénieurs prestigieuse, un type (qui fait soi disant partie de l'élite) expliquait la disproportion entre le nombre d'élève-ingénieurs de sexe masculin et féminin par une phrase du genre: "de toute façon, les filles qui font des études d'ingénieur, c'est une perte de temps puisqu'une fois mariées elles vont s'occuper de leur maison, et au pire travailler dans l'enseignement". Pire encore, dernièrement dans une boite privée étrangère implantée en Tunisie, j'ai entendu dire que certains ingénieurs disaient que si les femmes restaient tranquillement chez elles au lieu de piquer le boulot des hommes, il n'y aurait plus de chômage en Tunisie.
Pendant que d'autres avancent, nous reculons, alors faut pas trop rêver, il y a des changements fondamentaux qui doivent se faire au sein de la société, et c'est urgent.
Napo a dit…
tout a fait d'accord. on manque cette culture de 'prom' et 'collation de grades / graduation ceremony'..toutefois etant comme tj ingenieux, les tunisiens ont invente la soiree de promotion, le voyage de promotion, le club de promotion, etc...et les professeurs ainsi que l'administration contribuent dans le financement de ces activities.

btw, il y a parcontre une soiree dedie aux majors de chaque promotion durant laquelle ils recoivent leur diplomes avec fanfare, cette soiree se tient generalement dans un hotel avec la presence d'un ministre ou un haut fonctionnaire du gouv.

Pour les priorites, ca differe de chaque societe, chez nous on la mesure par les acquis (assets), au liban c'est l'intellectuel..les deux sont valides. apres tout, on fait des etudes, et des etudes pour garantir une meilleure vie, un meilleur confort, en l'occurance, une voiture, et une maison.
Naddo_O a dit…
privatiser l'éducation peut être une option, mais dans la situation économique actuelle, les frais d'inscription sont déjà trop importants pour une bonne partie de la population, sans parler des frais de logements pour ceux qui habitent loin (puisque les foyers ne suffisent plus mais alors là plus du tout) et différents autres détails. Donc avant de courir à la privatisation (qui d'ailleurs commence depuis quelques temps déjà), il faudrait donner les moyens aux gens de pouvoir en faire s'ils ont envie. Bourguiba n'a pas lancé l'enseignement gratuit pour rigoler un bon coup, il y a une raison à celà.

Ne pourrait-on pas avoir des solutions intermédiaires au moins pour un temps histoire de voir venir ?
Napo a dit…
Absolument contre Tarek et son idee de privatiser l'enseignment de tout court, although i share your anglo-saxon views, let's keep our feet on the ground for now.

Un changement graduel est suggere, de plus l'education est deja payante figure toi...200DT par an est deja un montant eleve pour quelque familles.
Naddo_O a dit…
oui, je connais beaucoup de brillantes personnes qui n'aurait eu aucune chance de faire de bonnes études si c'était payant, alors il faudrait penser à ces gens là aussi.
Imperator a dit…
tarek un jour tu vas tout privatiser. seule la mort restera gratuite.
il faut voir notre niveau de vie et le taux de chomage comment veux-tu qu'on finance les études?
A+
أنيس a dit…
n'importe quoi Monsieur Tarek,
sortez un peu d'Oxford et visiter Leeds ou Manchester pour voir la vraie misère du liberalisme!

Le problème est l'ouverture: car qui voudrait que des étudiants deviennent des intellos et commencent à contester l'ordre établit ??

Il faut qu'ils se limitent à leur programme rien de plus.

Donc on leur donne le minimum possible: pas de bibiothèques dans les écoles, pas d'internet, pas de journaux, la police à l'université pour leur "sécurité".

D'ailleurs les colonies de vacances des tunisiens à l'étranger (de France) sont bien séparées de la population locale afin de ne pas être contaminés par des idées nouvelles.

En fait tout ce qui pourrait éveiller l'esprit est bien circonscrit chez nous, alors "consomme et tais toi!"
أنيس a dit…
je ne dis pas qu'il fait expres, mais qu'il ne fait rien dans l'autre sens d'efficace dans une société qui ne se remet jamais en question, qui ne réfléchit pas à son avenir !

mon père faisait des interviews dans un ministère à de futurs cadres: son constat est que les gens ne sont plus analphabêtes, mais restent des illetrés !
Anonyme a dit…
Il est desolant de voir combien la mentalité du copier coller à entaché l'esprit de la generation qui est partie à l'etranger soit disant pour parfaire leur formation et ramener des idées nouvelles sensées faire evoluer le pays et les mentalités.
Je n'aborderais pas non plus l'esprit culte de la personalité, Je suis le meilleur ! qui semble faire partie des bagages au retour
Des leçons d'humilité de psychologie sociale et de finesse dans l'attitude vous ont echappées...
أنيس a dit…
illetés veut dire qu'ils savent lire mais ne comprennent pas ce qu'ils lisent, ne maîtrisent aucune langue correctement (même pas l'arabe), ne savent pas argumenter ni ne peuvent rédiger correctement un rapport construit.

Le problême est qualitatif et non pas quantitatif.

Il n'y a qu'à comparer An-Nahar (Liban) avec As-Sabah (Tunisie), lequel méritrait d'aller au chiottes d'après vous ?
أنيس a dit…
@analyste
"...mentalité du copier coller..."
c-à-d ?
Anonyme a dit…
Anis: Mentalité du copier coller veux dire que ces personnes veulent importer des solutions sur mesure qui peut etre ont fait leur preuve sous d'autre cieux dans d'autres circonstances et pensent que si elles ont fonctionné labas elles sont salvatrices.
Donc elles veulent copier sans amenager, tenir compte du social, de l'economique, du culturel et du politique qui nous caracterisent et different des autres societés et font que nous ne pouvont avoir les memes remedes aux memes maux.
أنيس a dit…
oui oui j'ai compris, mais tu parles de quel action en particulier ? la privatisation de l'enseignement ?
أنيس a dit…
on n'attire pas les étudiants qui vont à l'étranger en imposant des frais à la mesure de ce que eux ils paient, mais en offrant la même qualité d'éducation et de vie que les universités étrangères !

Donc il faut plutot songer à améliorer le niveau des études et les moyens.

Yekhi look aux pays scandinaves: l'éducation est gratuite et est parmi la meilleure au monde !

L'argent est un moyen et non pas une fin en soit.
La Tunisie doit trouver d'autres moyens car il faut mettre en rapport le pouvoir d'achat du citoyen lambda !
أنيس a dit…
Evidement que le privé peut (doit) exister à côté du public, mais le choix devra toujours être possible.
Anonyme a dit…
Comme on parle ici de privatisation, oui Anis c'est cet example particulier que je visais mais ceci dit nous pouvons trouver des centaines de choses ou le mimetisme est apprecié par nos chers concitoyens...Les fetes de fins d'années....N'y a t'il pas assez de fetes en Tunisie ? les soirées Medecine, HEC, les fetes de circoncision, de fiançailles, de mariage, d'anniversaires en tout genres, de Mouled, de fin d'année, la reussite aux examens n'est elle pas assez celebrée par des klaxons et des fetes nocturnes, les celebrations de match de foot...Enfin je ne comprend pas....Nous avons en Tunisie sur 365 jours au moins 150 jours de fetes et nous en reclamons d'autres parceque au Liban ou en Angleterre cela se fait....Soyons serieux !
Bon pour revenir à la question du systeme gratuit dans les universités et s'il assure ou pas l'egalité....Je trouve que l'example de la porte de sortie à l'IHEC est trés mauvais car l'egalité c'est l'accés à la salle de classe, assister au cours, se payer les polycops, l'accés à la bibliotheque, se raffraichir à la buvette et passer les examens , comment chacun rentre: à dos d'ane, en chaise roulante ou en deltaplane à partir de la colline d'Amilcar n'a pour moi aucune incidence dans l'egalité à l'accés à l'université.
Et pire si l'université devait etre payante alors il n'y aurait que des gens vehiculés et tous sortiraient par la porte du Parking ...Est ce ça l'egalité ? une egalité chimerique de façade et malheureusement d'inconscience !
أنيس a dit…
Tarek, comme je l'ai déjà écrit sur ton blog voilà une des façons de faire:
cela prendra du temps mais il faudra le faire si on veut changer les choses

Il faut rapprocher l'université du monde du travail: pourquoi ne pas créer des projets de fin d'études communs, où l'entreprise pourra investir en contre-partie de l'expertise et du résultat des recherches.

Pourquoi ne pas louer les locaux et le matériel de l'univ. à des privés ?

Pourquoi ne pas donner des cours du soirs à tous ceux qui sont qui on en envie ?

Pourquoi ne pas créer des spin-up en fin de maîtrise ?

L'univ. peut profiter de l'été pour proposer des séminaires

Le problème est l'indépendance, actuellement les ordres viennent du ministre de même que le budget, il est inimaginable que l'univ. soit un tant soit peu indépendante (même financièrement !)
أنيس a dit…
je me souviens que quand j'étais à l'univ. de Tunis, il y avait ordre de ne pas toucher aux ordinateurs

Il y avait des postes à l'état neuf qu'on nettoyait tout les jours pendant 2 ans sans que personne ne puisse les toucher (de peur qu'on se connecte à internet !!)

Alors je pense qu'il faut déjà qu'on élimine la paranoia avant de pouvoir s'ouvrir sur le monde
أنيس a dit…
attend, ceux qui peuvent se permettre un voyage d'études aux US sont une extrême minorité, tu ne vas pas penser que que tout le monde peut se permettre cela ??

Ensuite tu veux passer de 25% à 0% ? tu vas créer une révolution !!

Il faut faire évoluer le bazar pas à pas (comme la Chine vs Russie) et réajuster au cas ou.

Le systême de spin-off et de cynergie entreprise-université fonctionne à merveille dans beaucoup de pays, pourquoi pas chez nous ?

Au fur et à mesure il faudra trouver d'autres moyens (attirer de grosses entreprises, miser sur certains domaines novateurs, attirer les libyens/algériens qui ont les moyens)

C'est une entreprise de longue haleine et ce n'est pas en faisant de la ségrégation par le revenu que l'on donnera sa chance à tout le monde!
أنيس a dit…
ensuite les subventions (données par des entreprises à des étudiants) et qui en fait sont déduites des taxes sont indirectement une subvention de l'Etat.
Curieuse de tout a dit…
@tarek: complètement contre la privatisation du système d'éducation tunisien. Primo, cela ruinerait tous les efforts faits depuis l'indépendance et remettrait en cause l'une de ses bases :l'accès pour TOUT LE MONDE au savoir. El hamdulla, je dis ca toujours car sans ce fondement, les tunisiens ne seraient jamais là où ils sont...

L'exemple de l'IHEC n'est pas un vrai argument. Cet institut est très spécial et a toujours connu cette ségrégation sociale qui ne s'est jamais reflétée sur les résultats des uns et des autres. J'avais des connaissances des deux camps et tout le monde avait accès aux connaissances similairement mais diffèremment aux lieux lol

@metallic: ce que tu dis est faux, désolée. Les tunisiens donnent énormément d'importance aux études. La preuve: des familles qui contractent des prêts pour envoyer leurs enfants étudier à l'étranger, la bagarre entre les étudiants pour se procurer les séries, exams etc...Au contraire, nous sommes un peuple avide de diplome et veut toujours aller plus loin, le hic c'est qu'on n'a pas les conditions nécessaires pour le faire..

La solution que je propose est de coopérer avec les entreprises (publiques ou privées), les faire impliquer directement dans la recherche en leur proposant des réductions d'impôt etc..
Essayer d'avoir des projets globaux plutôt que de micro projets, pour avoir des financements de l'UE ou le Japon par exemple..Vous ne pouvez pas imaginer les montants inclus dans ces projets...
أنيس a dit…
@curieuse
tu l'as dit, tout le monde court déerrière le diplôme et non pas le savoir, nuance

@tarek
le privé existe bel et bien en Tunisie, cela procure-t-il les résultats escomptés ?
أنيس a dit…
contradiction by Kelvin Klein

Alors tu veux privatiser ou pas, jcomprend plus rien ?
Curieuse de tout a dit…
@anis: tarek propose une privatisation autre que celle en Tunisie actuellement.

@tarek: il y a un hic aussi au niveau de la mentalité tunisienne qui percoit le privé comme le coin des nuls...Il est facile de changer un système mais très dur de changer une mentalité...
أنيس a dit…
je suis curieux dans ce cas de voir la réaction de la rue (la révolution du pain ne te rapelle pas qqchose ?)
;-)
Naddo_O a dit…
@tarek: le privé qui recueille les rejetés su système c'était avant, maitenant ça existe tjs , mais depuis quelques années on assiste à l'apparition d'établissements privés qui permettent aux gens de choisir leurs spécialités indépendemment des places qui leurs sont offertes dans le système publique, à contourner l'orientation après le bac quoi. Ce n'est pas une mauvaise idée en soit qu'on encourage l'apparition d'établissements de ce genre pour des gens qui en ont les moyens, et il y en a. mais il ne faut pas systématiser celà. l'idée des bourses est bonne, c'est comme ça que ça se passe dans plusieurs pays, notamment aux états unis ou les gens prennent des prêts pour leur scolarité, mais c'est une mesure qu'il faut ancrer dans un environnement qui y est favorable. il faudrait déjà que les gens aient envie de faire des études, et qu'ils aient envie de s'engager avec un prêt pour pouvoir en faire. or dans la sitation actuelle, si tu sors un truc du genre "il faut privatiser et rendre l'enseignement payant" , la plupart vont arrêter leurs études dès que possible. le niveau de vie de la majorité des tunisiens ne permet pas encore d'affronter ça. on a peut etre largement avancé par rapport à l'après indépendance, mais on est loin d'avoir atteint le niveau qui nous permet d'enlever ce système gratuit. Par contre permettre l'existence de deux systèmes en parallèle, et donc partager les effectifs, repenser les budgets et recentrer les dépenses permettra d'améliorer le niveau dans les établissement publics et laisser la possibilité à ceux qui le veulent et le peuvent d'aller dans le privé.

d'autre part, les moyens limités de l'éducation ne sont pas exclusivement à l'origine du problème. certains résultats ont tendance à être gonflés, on pousse les gens, on les rachète, on leur donne leur 10/20 pour qu'ils aient leur diplome simplement pour un problème de statistiques (pour avoir les aides internationales par exemple), et à cause du trop grand nombre d'étudiants, on ne peut pas se permettre de les garder indéfiniment, et il y a même des cas où on est plus flexible sur le nievau quand on a besoin de diplomés dans tel ou tel domaine (par exemple les enseignants d'anglais et de philo cette année manquent, ils ont fait passer plusieurs sessions de CAPES, et on a baissé la barre). Bref tout ça pour te dire que le système est un peu trop compliqué et qu'il y a plusieurs problèmes bcp trop imbriqués. on ne peut balayer d'un coup des choses qui ont permis à des gens qui n'avaient aucune chance dans la vie de se faire une place au soleil comme si c'était une simple formalité. il faut penser à tout
Naddo_O a dit…
@curieuse de tout: ce que je dis n'est pas faux, ce que tu racontes existe bien mais dans une tranche limitée de la population concernée. mes parents sont enseignants universitaires et je connais le milieu des étudiants , leur niveau, l'évolution de ce niveau d'année en année, leur comportement, leur implication et leur motivation depuis que je suis gamine. on ne peut pas généraliser bien sur (et je l'ai précisé), mais c'est comme ça en majorité. d'autre part, les gens qui se battent pour les séries et les exercices, ce n'est pas par soif du savoir, désolée de détruire tes illusions, ils se battent pour les séries parce qu'ils savent que dans le système tunisien actuel, il suffit d'avoir fait le tour des exercices types pour réussir ses exams. celà ne forme pas les esprits mais les oblige à apprendre bêtement. donc pas de performance en vue, juste le diplome en papier.

seules les familles qui s'endettent pour envoyer leurs enfants à l'étranger peuvent faire figure de personnes qui donnetn de l'importance au niveau et à la performance, mais c'est une minorité, tout le monde n'a pas les moyens de faire ça, même à crédit.
Imperator a dit…
salut,
je me rappelle avoir lu sur la question de prets aux states. ça a crée une forme de ségragation. ceux qui font des études valorisantes doivent contracter des prets assez conséquents dont il devront s'acquitter des longues années aprés la fin des études. de plus, il doivent faire du part-time job donc ils ne peuvent étudier les cours dans des conditions optimales. alors que les étrudiants aisés peuvent se permettre de faire des stages intéressants et n'ont aucun problème à décrocher des postes dans des grands cabinets etc.
ya tarouk ici on donne quelques pauvres bourses à l'étranger et il y a des irrégularités dans leurs attributions et toi tu reve du système anglo-saxon :))))
please ne lis plus trop the economist :)
A+
Anonyme a dit…
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