Accéder au contenu principal

Tabarka ! une histoire originale et un lieu magique

je reviens juste de Tabarka ! j'y étais la premiere fois en 96... depuis j'y vais presque toujours.
j'aime ce petit village ! je l'adore même !! pour ceux qui ne connaissent pas son histoire (et j'en suis sur que la plupart ne la connaisse pas) je voudrais deja vous donner une petite idée !!

Fondée par les Phéniciens il y a 2 800 ans sous le nom de Thabraca (pays des broussailles ou lieu ombragé), Tabarka a connu sa période la plus prospère durant les III e et IV e siècles, quand des vaisseaux romains chargeaient liège, marbres, céréales et animaux de cirque. De 1540 à 1741, la cité a été une possession de la république de Gênes et gouvernée par une riche famille commerçante italienne, les Lomellini. L'imposant fort, que ces derniers ont édifié sur une petite île située au large de la ville, n'est pas la seule trace de leur passage dans la région.

Outre ses Aiguilles et son fort Génois, la ville est connue pour ses vestiges archéologiques, notamment les Houanets, ces chambres funéraires libyco-puniques creusées à même le grès de la montagne, les thermes antiques de Keskes, dont quelques vestiges sont encore visibles au centre-ville, la Basilique, citerne romaine à trois travées transformée en église paroissiale chrétienne pendant le protectorat français (1881-1956), la tour Sidi Messaoud, une autre citerne antique transformée en forteresse par des commerçants marseillais et pisans au XII e siècle.

Appréciée pour son climat méditerranéen doux, hiver comme été, ses forêts de chêne-liège et de pin d'Alep, Tabarka attire les adeptes de la plongée sous marine avec ses fonds marins riches en coraux et diverses espèces de poissons, notamment les daurades, sars, dentés, cigales, poulpes, murènes et, surtout, les mérous qui se laissent caresser et photographier par les plongeurs. En découvrant la richesse des fonds marins de Tabarka, Jean-Yves Cousteau s'était exclamé : « Montrez-moi un seul endroit au monde où l'on peut trouver cinquante mérous sous un seul rocher ! ». Les cinq centres de plongée de la ville, équipés aux meilleures normes internationales, accueillent des plongeurs venant de toute part.

Commentaires

Anonyme a dit…
salut,
et bien c'est une tres belle presentation de tabarka mais je voulais juste te rappeler que tu me dois un verre (normalement au robinson) mais ca va etre ailleurs::)
n'oublies pas..
bon baba
++

Posts les plus consultés de ce blog

تونس: كارثة الإيقاف التحفظي

الإيقاف التحفظي والايداع بالسجن قبل إصدار الحكم يجب ان يكون الاستثناء وليس القاعدة. هذا الإجراء المعمم بالمحاكم التونسية هو سبب اكتظاظ السجون(50%من السجناء هم مواطنين موقوفين ولا يوجد حكم ضدهم) وثابت علميا انه يؤثر على مجرى العدالة بشكل كبير ويؤثر سلبا على الأحكام فنادرا ما يحكم الموقوف بالبراءة او بمدة اقصر من التي قضاها تحفظيا . هذه الممارسات تسبب كوارث اجتماعية واقتصادية و تجعل المواطن يحقد على المنظومة القضائية و يحس بالظلم و القهر Pour s'approfondir dans le sujet: Lire L'etude du Labo démocratique intitulée :  "Arrestation, garde à vue, et détention préventive: Analyse du cadre juridique tunisien au regard des Lignes directrices Luanda"

Slava

La famille Pavlovic ( que bcp en Tunisie conaissent) fete sa slava cette semaine ! plein de monde est invité a une fete unique que seul ce peuple originaire des Balkans celebre. voici ci dessous un pt article qui presente cette coutume Une slava ou célébration du jour de la fête du Saint patron de la famille est une importante fête religieuse pour les Serbes orthodoxes. Les Slavas se déroulent tout au long de l’année mais la plupart ont lieu durant les mois d’hiver. Quelle est l’origine de cette fête ? Cette tradition remonte aux temps où les Serbes étaient païens , époque où chaque famille avait sa divinité protectrice. Comme pour tous les peuples européens, au sein desquels bien des traditions païennes ont été transformées en fêtes chrétiennes pour faciliter leur conversion, les Serbes ont pu conserver la tradition de la slava, finalement acceptée par Byzance , en remplaçant le dieu païen protecteur par un saint patron chrétien . au XIIIème siècle, Rastko Namanjie, canonisé sous

La Tunisie sur le Los Angeles Times

Un article du Los Angeles Times (the third-most widely distributed newspaper and the second-largest metropolitan newspaper in the United States ) qui passera surement inapercu en Tunisie mais qui merite qu'on s'y attarde rien que pour le fait que c'est le deuxieme du meme auteur ( email ) dans l'espace d'un seul mois et les seuls qui parlent de la Tunisie au LA Times durant toute l'annee 2007.